Notre équipe d’investissement vous informe directement des performances des marchés au troisième trimestre 2025.
Les marchés boursiers ont prolongé leur progression tout au long du troisième trimestre, les investisseurs étant rassurés par un changement clair vers une politique monétaire plus accommodante et par les signes de résilience continue des bénéfices des entreprises. La Réserve fédérale américaine et la Banque du Canada ont toutes deux décidé de réduire leurs taux, renforçant ainsi la confiance dans le maintien des mesures de soutien monétaire alors que la croissance ralentissait. Les actions canadiennes ont continué de dominer les marchés mondiaux, leur performance étant soutenue par une participation sectorielle plus large et la vigueur notable de l’or et d’autres ressources naturelles. La combinaison d’une politique d’assouplissement et de bénéfices stables a renforcé la confiance dans le maintien du cycle malgré les signes d’un ralentissement de la croissance à venir.
Les actions canadiennes ont conservé leur élan au troisième trimestre, affichant un gain de 12,5 %. L’élargissement de la participation du marché et la hausse marquée du prix de l’or, atteignant des sommets pluriannuels, ont soutenu la performance. Le secteur des matériaux a dominé avec un rendement exceptionnel de 38 %, soulignant la force des secteurs liés aux ressources et consolidant le leadership du Canada sur la scène mondiale. Malgré cette domination, la performance a été largement répartie, dix des onze secteurs affichant des rendements positifs. Les investisseurs ont manifestement privilégié les secteurs cycliques : après les matériaux, les meilleurs résultats proviennent de la technologie (+13 %), de l’énergie (+11 %) et des services financiers (+11 %). Le secteur des industriels (-1 %) a été le seul en repli, les investisseurs s’éloignant du segment du transport.
Les marchés américains ont enregistré une forte progression au troisième trimestre, avec une hausse de 8,1 % en dollars américains, soit 10,3 % en dollars canadiens, le dollar américain s’étant raffermi face au huard. L’enthousiasme entourant l’intelligence artificielle générative (IA) est demeuré un moteur clé de la performance. Les grands acteurs de l’infrastructure; Meta, Alphabet, Microsoft, Amazon, entre autres, disposant de bilans solides et de flux de trésorerie massifs, poursuivent leurs investissements colossaux dans les centres de données, alimentés par une véritable « peur de manquer le train » (FOMO) dans la course à la super-intelligence.
Malgré un contexte économique mitigé et une politique commerciale américaine difficile à prévoir, les bénéfices des entreprises américaines demeurent résilients. Les secteurs liés aux gagnants de l’IA générative ont une fois de plus mené la danse : technologie de l’information (+13 %), services de communication (+12 %) et biens de consommation discrétionnaire (+10 %). Ces gains ont été largement concentrés autour de cinq géants — Alphabet, Apple, Broadcom, Nvidia et Tesla — qui ont représenté la majeure partie de la performance du trimestre.
Les marchés internationaux ont également poursuivi leur ascension, affichant un rendement de +7,0 % en dollars canadiens, tout en sous-performant légèrement les marchés américains en raison de leur exposition plus limitée à l’IA générative. Sur le plan sectoriel, la force est venue des services financiers (+10 %), particulièrement des banques, qui ont continué de surperformer grâce à l’accentuation de la pente de la courbe des taux. Le secteur des biens de consommation discrétionnaire (+9 %) s’est aussi distingué, soutenu par une meilleure visibilité sur les tarifs pour les constructeurs automobiles, le rebond du géant du luxe LVMH et Prosus, qui détient une participation importante dans Tencent, la société technologique chinoise. Cette progression a été financée en partie par des prises de bénéfices dans les secteurs défensifs : biens de consommation de base (+1 %), soins de santé (+3 %), services de communication (+3 %) et services publics (+4 %), qui ont tous sous-performé l’indice de référence.
Même si l’environnement macroéconomique demeure complexe, les marchés continuent d’avancer, soutenus par un assouplissement monétaire généralisé et la résilience des bénéfices. Les tensions commerciales mondiales se sont quelque peu apaisées, bien que l’incertitude politique dans plusieurs grandes économies continue de peser sur les perspectives. La croissance économique semble ralentir graduellement plutôt que s’essouffler complètement, ce qui suggère qu’un « atterrissage en douceur » tant attendu est peut-être en train de se concrétiser.
Cela dit, nous demeurons conscients des effets retardés de la politique monétaire, qui pourraient se traduire par une ré-accélération de l’inflation à mesure que l’assouplissement se propage dans l’économie et que les prix des matières premières se stabilisent. En parallèle, les avancées de l’intelligence artificielle offrent la possibilité d’un gain de productivité durable, capable de prolonger le cycle économique, de contenir les pressions inflationnistes et de soutenir la rentabilité des entreprises. Cet équilibre délicat des risques maintient les banques centrales prudentes et pourrait remettre en question les attentes du marché quant à une désinflation fluide.
Dans ce contexte, la sélectivité demeure primordiale. Les évaluations boursières sont élevées, et la dispersion des rendements entre secteurs et régions s’accentue. Nous conservons donc une position équilibrée à modérément défensive, axée sur les entreprises générant des flux de trésorerie durables, dotées de bilans solides et présentant des évaluations raisonnables. Bien qu’une certaine volatilité à court terme soit probable, l’assouplissement accru des banques centrales devrait limiter le risque de baisse et soutenir la confiance envers les actifs risqués.
Le marché obligataire
Le troisième trimestre de 2025 a été marqué par un tournant majeur des politiques monétaires mondiales, alors que plusieurs banques centrales ont amorcé des baisses de taux d’intérêt en réponse à une inflation en modération, à un affaiblissement des marchés du travail et à un ralentissement de l’activité économique. Cet assouplissement coordonné a contribué à améliorer les conditions financières, mais s’est accompagné d’une hausse notable des déficits budgétaires à l’échelle mondiale. En réaction à la montée du protectionnisme américain, plusieurs gouvernements ont accru leurs dépenses publiques afin de restructurer leurs chaînes d’approvisionnement et de soutenir les industries nationales. Cette politique budgétaire expansionniste a exercé une pression à la hausse sur les rendements à long terme, entraînant une accentuation des pentes de courbe de taux et soulevant des inquiétudes quant à la soutenabilité de l’endettement public.
La Banque du Canada (BdC) a réduit son taux directeur de 25 points de base en septembre, le ramenant à 2,5 %. Cette décision reflète une diminution des risques inflationnistes et des signes croissants de faiblesse économique. L’inflation globale demeure au-dessus de la cible de 2 %, à 2,5 %, mais la levée récente des tarifs douaniers de représailles a contribué à atténuer les pressions sur les prix à court terme. Parallèlement, la consommation des ménages s’est ralentie et les marchés du travail ont continué de se détendre.
Après une contraction du PIB de 1,6 % au deuxième trimestre, les premières données du troisième trimestre indiquent une faiblesse persistante. Nous anticipons donc au moins une autre baisse de taux d’ici la fin de l’année. La croissance du PIB canadien est prévue à 1,2 % pour 2025, suivie d’une reprise modeste à 1,5 % en 2026.
La Réserve fédérale américaine (Fed) a également abaissé son taux directeur de 25 points de base, le plaçant dans une fourchette de 4,00 % à 4,25 %, à la lumière de signes de faiblesse du marché de l’emploi. Cependant, avec une inflation de base toujours élevée à 3,1 %, la marge de manœuvre pour d’autres réductions demeure limitée.
Malgré une incertitude commerciale mondiale persistante, l’économie américaine a affiché une solide performance au deuxième trimestre, avec une croissance du PIB révisée à la hausse à 3,8 %, soutenue par une consommation robuste et des investissements importants dans les technologies liées à l’intelligence artificielle (IA).
La courbe de rendement canadienne s’est encore accentuée au troisième trimestre, les taux à court terme ayant reculé tandis que les rendements à long terme ont progressé.
Les attentes de baisse de taux ont pesé sur la partie courte de la courbe, alors que les inquiétudes budgétaires et l’augmentation des émissions obligataires mondiales ont exercé une pression haussière sur la partie longue.
Cette dynamique reflète une hausse des primes de terme, alimentée par des craintes croissantes concernant l’inflation à long terme et les besoins de financement gouvernementaux, malgré des tendances désinflationnistes à court terme.
Bien que les risques de stagflation aient augmenté en raison de la combinaison d’une croissance en ralentissement et d’une inflation persistante, nous ne considérons pas ce scénario comme inévitable. Les effets complets de l’assouplissement monétaire et du soutien budgétaire ne se sont pas encore matérialisés.
L’orientation des marchés au quatrième trimestre dépendra de la rapidité avec laquelle ces mesures soutiendront la demande et de la capacité de l’inflation à poursuivre sa trajectoire descendante.
Découvrez-en plus dans le rapport complet ci-dessous :
Commentaires sur les marchés T3 2025
Perspectives
Analyse, perspectives et recherche de Placements Louisbourg.
Mise-à-jour et commentaires sur les marchés – automne 2025
Notre équipe d’investissement vous informe directement des performances des marchés au troisième trimestre 2025.
Le marché des actions
Les marchés boursiers ont prolongé leur progression tout au long du troisième trimestre, les investisseurs étant rassurés par un changement clair vers une politique monétaire plus accommodante et par les signes de résilience continue des bénéfices des entreprises. La Réserve fédérale américaine et la Banque du Canada ont toutes deux décidé de réduire leurs taux, renforçant ainsi la confiance dans le maintien des mesures de soutien monétaire alors que la croissance ralentissait. Les actions canadiennes ont continué de dominer les marchés mondiaux, leur performance étant soutenue par une participation sectorielle plus large et la vigueur notable de l’or et d’autres ressources naturelles. La combinaison d’une politique d’assouplissement et de bénéfices stables a renforcé la confiance dans le maintien du cycle malgré les signes d’un ralentissement de la croissance à venir.
Les actions canadiennes ont conservé leur élan au troisième trimestre, affichant un gain de 12,5 %. L’élargissement de la participation du marché et la hausse marquée du prix de l’or, atteignant des sommets pluriannuels, ont soutenu la performance. Le secteur des matériaux a dominé avec un rendement exceptionnel de 38 %, soulignant la force des secteurs liés aux ressources et consolidant le leadership du Canada sur la scène mondiale. Malgré cette domination, la performance a été largement répartie, dix des onze secteurs affichant des rendements positifs. Les investisseurs ont manifestement privilégié les secteurs cycliques : après les matériaux, les meilleurs résultats proviennent de la technologie (+13 %), de l’énergie (+11 %) et des services financiers (+11 %). Le secteur des industriels (-1 %) a été le seul en repli, les investisseurs s’éloignant du segment du transport.
Les marchés américains ont enregistré une forte progression au troisième trimestre, avec une hausse de 8,1 % en dollars américains, soit 10,3 % en dollars canadiens, le dollar américain s’étant raffermi face au huard. L’enthousiasme entourant l’intelligence artificielle générative (IA) est demeuré un moteur clé de la performance. Les grands acteurs de l’infrastructure; Meta, Alphabet, Microsoft, Amazon, entre autres, disposant de bilans solides et de flux de trésorerie massifs, poursuivent leurs investissements colossaux dans les centres de données, alimentés par une véritable « peur de manquer le train » (FOMO) dans la course à la super-intelligence.
Malgré un contexte économique mitigé et une politique commerciale américaine difficile à prévoir, les bénéfices des entreprises américaines demeurent résilients. Les secteurs liés aux gagnants de l’IA générative ont une fois de plus mené la danse : technologie de l’information (+13 %), services de communication (+12 %) et biens de consommation discrétionnaire (+10 %). Ces gains ont été largement concentrés autour de cinq géants — Alphabet, Apple, Broadcom, Nvidia et Tesla — qui ont représenté la majeure partie de la performance du trimestre.
Les marchés internationaux ont également poursuivi leur ascension, affichant un rendement de +7,0 % en dollars canadiens, tout en sous-performant légèrement les marchés américains en raison de leur exposition plus limitée à l’IA générative. Sur le plan sectoriel, la force est venue des services financiers (+10 %), particulièrement des banques, qui ont continué de surperformer grâce à l’accentuation de la pente de la courbe des taux. Le secteur des biens de consommation discrétionnaire (+9 %) s’est aussi distingué, soutenu par une meilleure visibilité sur les tarifs pour les constructeurs automobiles, le rebond du géant du luxe LVMH et Prosus, qui détient une participation importante dans Tencent, la société technologique chinoise. Cette progression a été financée en partie par des prises de bénéfices dans les secteurs défensifs : biens de consommation de base (+1 %), soins de santé (+3 %), services de communication (+3 %) et services publics (+4 %), qui ont tous sous-performé l’indice de référence.
Même si l’environnement macroéconomique demeure complexe, les marchés continuent d’avancer, soutenus par un assouplissement monétaire généralisé et la résilience des bénéfices. Les tensions commerciales mondiales se sont quelque peu apaisées, bien que l’incertitude politique dans plusieurs grandes économies continue de peser sur les perspectives. La croissance économique semble ralentir graduellement plutôt que s’essouffler complètement, ce qui suggère qu’un « atterrissage en douceur » tant attendu est peut-être en train de se concrétiser.
Cela dit, nous demeurons conscients des effets retardés de la politique monétaire, qui pourraient se traduire par une ré-accélération de l’inflation à mesure que l’assouplissement se propage dans l’économie et que les prix des matières premières se stabilisent. En parallèle, les avancées de l’intelligence artificielle offrent la possibilité d’un gain de productivité durable, capable de prolonger le cycle économique, de contenir les pressions inflationnistes et de soutenir la rentabilité des entreprises. Cet équilibre délicat des risques maintient les banques centrales prudentes et pourrait remettre en question les attentes du marché quant à une désinflation fluide.
Dans ce contexte, la sélectivité demeure primordiale. Les évaluations boursières sont élevées, et la dispersion des rendements entre secteurs et régions s’accentue. Nous conservons donc une position équilibrée à modérément défensive, axée sur les entreprises générant des flux de trésorerie durables, dotées de bilans solides et présentant des évaluations raisonnables. Bien qu’une certaine volatilité à court terme soit probable, l’assouplissement accru des banques centrales devrait limiter le risque de baisse et soutenir la confiance envers les actifs risqués.
Le marché obligataire
Le troisième trimestre de 2025 a été marqué par un tournant majeur des politiques monétaires mondiales, alors que plusieurs banques centrales ont amorcé des baisses de taux d’intérêt en réponse à une inflation en modération, à un affaiblissement des marchés du travail et à un ralentissement de l’activité économique. Cet assouplissement coordonné a contribué à améliorer les conditions financières, mais s’est accompagné d’une hausse notable des déficits budgétaires à l’échelle mondiale. En réaction à la montée du protectionnisme américain, plusieurs gouvernements ont accru leurs dépenses publiques afin de restructurer leurs chaînes d’approvisionnement et de soutenir les industries nationales. Cette politique budgétaire expansionniste a exercé une pression à la hausse sur les rendements à long terme, entraînant une accentuation des pentes de courbe de taux et soulevant des inquiétudes quant à la soutenabilité de l’endettement public.
La Banque du Canada (BdC) a réduit son taux directeur de 25 points de base en septembre, le ramenant à 2,5 %. Cette décision reflète une diminution des risques inflationnistes et des signes croissants de faiblesse économique. L’inflation globale demeure au-dessus de la cible de 2 %, à 2,5 %, mais la levée récente des tarifs douaniers de représailles a contribué à atténuer les pressions sur les prix à court terme. Parallèlement, la consommation des ménages s’est ralentie et les marchés du travail ont continué de se détendre.
Après une contraction du PIB de 1,6 % au deuxième trimestre, les premières données du troisième trimestre indiquent une faiblesse persistante. Nous anticipons donc au moins une autre baisse de taux d’ici la fin de l’année. La croissance du PIB canadien est prévue à 1,2 % pour 2025, suivie d’une reprise modeste à 1,5 % en 2026.
La Réserve fédérale américaine (Fed) a également abaissé son taux directeur de 25 points de base, le plaçant dans une fourchette de 4,00 % à 4,25 %, à la lumière de signes de faiblesse du marché de l’emploi. Cependant, avec une inflation de base toujours élevée à 3,1 %, la marge de manœuvre pour d’autres réductions demeure limitée.
Malgré une incertitude commerciale mondiale persistante, l’économie américaine a affiché une solide performance au deuxième trimestre, avec une croissance du PIB révisée à la hausse à 3,8 %, soutenue par une consommation robuste et des investissements importants dans les technologies liées à l’intelligence artificielle (IA).
La courbe de rendement canadienne s’est encore accentuée au troisième trimestre, les taux à court terme ayant reculé tandis que les rendements à long terme ont progressé.
Les attentes de baisse de taux ont pesé sur la partie courte de la courbe, alors que les inquiétudes budgétaires et l’augmentation des émissions obligataires mondiales ont exercé une pression haussière sur la partie longue.
Cette dynamique reflète une hausse des primes de terme, alimentée par des craintes croissantes concernant l’inflation à long terme et les besoins de financement gouvernementaux, malgré des tendances désinflationnistes à court terme.
Bien que les risques de stagflation aient augmenté en raison de la combinaison d’une croissance en ralentissement et d’une inflation persistante, nous ne considérons pas ce scénario comme inévitable. Les effets complets de l’assouplissement monétaire et du soutien budgétaire ne se sont pas encore matérialisés.
L’orientation des marchés au quatrième trimestre dépendra de la rapidité avec laquelle ces mesures soutiendront la demande et de la capacité de l’inflation à poursuivre sa trajectoire descendante.
Découvrez-en plus dans le rapport complet ci-dessous :
Commentaires sur les marchés T3 2025
Dominique Lirette
Les présents articles sont uniquement publiés à titre informatif. Ils ne doivent pas être interprétés comme conseils juridiques, comptables, fiscaux ou financiers. Pour toute question complexe, vous devriez toujours demander l’aide d’un professionnel. Toute opinion exprimée est personnelle et ne représente pas forcément celles de Placements Louisbourg.
Communiquez avec nous
Vous avez une question ou voulez parler à quelqu’un?
Nous serions ravis d’avoir de vos nouvelles.